Jacob Zuma
Mardi, le président sud-africain s’est inscrit en faux contre des informations qui couvaient depuis des mois dans l’opinion de la nation arc-en-ciel et qui faisaient état du renvoi de certains ministres qui ont tenté de l’enlever à la tête de l’ANC, le parti au pouvoir.
“Je vous le dirais quand j’estimerai que c’est nécessaire” s’est défendu le président sud-africain face aux journalistes en marge d’un déjeuner avec des investisseurs à Cape Town.
Jacob Zuma a, à la même occasion, nié les allégations selon lesquelles il aurait cédé à l’influence des Gupta, une riche famille indienne qui dirige un empire commercial et minier.
En guise de rappel, l’année passée, Zuma a été confronté à une révolte interne au sein de l’ANC suite à une enquête judiciaire sur des allégations de trafic d’influence dans son gouvernement.
La popularité du leader de 74 ans a diminué après une série de scandales, menant notamment à une contre-performance de l’ANC aux élections locales de l’année dernière. Le parti historique qui a enregistré ses pires résultats depuis sa prise de pouvoir en 1994.
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